Ce que votre alimentation révèle de vous

Il est une activité quotidienne qui réunit tous les humains, les animaux et les végétaux : se nourrir.
Nous avons tous besoin d'entretenir notre vitalité, sous des formes différentes.
Chez les humains, les besoins diffèrent, selon leur environnement et leur style de vie.
Un sédentaire n'aura pas les mêmes impératifs qu'un nomade ou un sportif.

Mais qu'est-ce qui nous nourrit exactement ? 

Aujourd'hui encore, lorsque l'on suit des cours de nutrition, vous entendez parler des indispensables nutriments dans l'alimentation que sont les protéines (animales et végétales), les glucides (sucres) et les lipides (graisses).
Il n'y a bien que les êtres humaines pour vouloir tout décortiquer ! A force de chercher, via le mental, ce dont nous avons besoin pour grandir, vivre en bonne santé, développer notre musculature, entretenir nos os, nous sommes arrivés à ...différentes conclusions contradictoires et certaines croyances se sont bien ancrées dans nos cellules.

Il y a 20 ans, on considérait qu'il était vital de consommer une certaine quantité de protéines (surtout animales) pour vivre dans de bonnes conditions.
Aujourd'hui, on s'est aperçu que manger trop de protéines constituait un risque sérieux de développer certains cancers (colon).

De même, les grands groupes agro-alimentaires ont assommé de nombreuses générations avec leurs publicités vantant les produits qu'ils vendaient (produits laitiers, sucres, viande) à tel point que de nombreux consommateurs finissaient par en faire une "overdose". Trop c'est trop.

Trouvez-vous logique de se forcer à manger quelque chose sous prétexte que l'on vous a dit que c'était bon pour vous ?
Je prends l'exemple du lait. Beaucoup d'enfants en bas-âge n'aime naturellement pas le lait de vache. Or, persuadés que cela leur est nécessaire (à tort) pour grandir, beaucoup de parents les forcent à en boire le matin ou au goûter. Bien sûr, ils pensent bien faire d'autant plus qu'ils y sont encouragés par les médecins.
Même chose pour la viande ! Combien de personnes sont persuadées que si elles n'ont pas de viande à leur repas, c'est comme si elles n'avaient pas mangé ?
Et ne sommes-nous pas le pays du fromage ? Avec toutes ces tentations dans les rayons, les amateurs de fromage risquent l'excès de consommation par...gourmandise, mais certainement pas par besoin nutritionnel.

Ainsi, les croyances, renforcées quotidiennement par les publicités et les institutions (écoles, médecine, médias), poussent à une surconsommation d'aliments sans qu'une seconde on ne pose la question indispensable : en ai-je vraiment besoin en ce moment ? que me dit mon corps à ce sujet ?

Ce qui amène à des pathologies de toutes sortes par surconsommation : allergie au blé (qui se trouve en permanence dans les assiettes), au lait (présents également partout), troubles digestifs de toutes sortes, carences enzymatiques (à force de consommer des aliments "morts") qui amènent des déficiences métaboliques,  des maladies dégénératives.
Alors on propose des alternatives, des remplaçants qui ne sont pas forcément meilleurs pour la santé et qui vont un jour à leur tour déclencher d'autres formes de pathologies. 
Et les grands gagnants sont les lobbys pharmaceutiques qui n'ont plus qu'a vendre leurs médicaments pour "mettre une rustine" sur les souffrances, une solution de "surface" et temporaire mais avec des risques d'effets secondaires.

Il est temps de quitter toutes ces croyances et de revenir à soi : de quoi mon corps a-t-il réellement besoin ? Comment est-ce que je me sens après avoir mangé ceci ou cela ? Suis-je plein(e) de vitalité ou en manque d'énergie ? Ai-je des réactions, douleurs ?
Soyez à l'écoute de votre sagesse intérieure ! C'est ce qui vous sauvera et vous ramènera à une consommation en conscience.
Ce qui est bon pour vous un jour peut ne plus l'être 2 jours après.
Et pour la quantité, il suffit de rester à l'écoute tout en mangeant. Si vous faites autre chose en même temps, comme écouter un audio, regarder une vidéo ou les infos (ça c'est encore pire !), lire les messages sur votre téléphone ou un journal....vous n'êtes pas conscient de ce que vous ingurgitez et vous aurez tendance à consommer plus que nécessaire car votre cerveau n'aura pas enregistré la quantité réelle consommée.

La nature vous a doté de 5 (voire 6) sens pour vous aider à mieux vivre dans ce monde. Les utilisez-vous quand il s'agit de manger ?

La vue est sollicitée par les couleurs dans votre assiette. Une belle salade contenant différents légumes colorés comme une salade verte, des carottes, de la betterave, du poivron jaune et des graines de nigelle par exemple est un bonheur pour vos yeux. Cela éveille alors l'envie. Ce qui n'est pas vraiment le cas d'un plat réchauffé, sorti d'une boite de conserve dont tous les aliments ont la même couleur et sont trop cuits.
Les commerçants l'ont compris quand ils ne mettent sur l'étal que des fruits et légumes avec les "bonnes "tailles et les "bonnes" couleurs.
La perfection est souvent trompeuse car dans la nature, les fruits et légumes qui ont le plus de nutriments sont souvent plus petits et sans "beauté" extérieure.  Dans ce cas, il est important d'ajouter un second sens au secours de votre approbation : votre odorat. Une pomme ou une tomate qui ne sentent rien devraient vous faire fuir, même si elles sont d'apparence parfaite. Quand un fruit ou un légume est mûr, qu'il a vu le soleil, a eu le temps de pousser naturellement, il vous récompense par son parfum délicieux qui met l'eau à la bouche.

Ainsi, l'odorat est le second sens qui vous met en éveil face aux aliments. Il vous relie à vos mémoires car certaines odeurs peuvent vous rappeler certains moments de votre enfance. Il permet également de savoir si le plat cuisiné présente un danger ou pas. Un aliment avarié est répulsif par son odeur.
A ce propos, je suis toujours étonnée de voir des personnes faire la queue pour s'acheter de la viande ou du poisson quand une odeur de pourriture envahit l'air ! Ou l'odeur de mauvaises graisses qui agresse les narines quand on passe devant un fast-food...qui pourtant ne désemplit pas. Personnellement, je suis incapable de m'approcher de ces endroits car mon corps est en alerte générale. "Danger !" semble-t-il crier.
Cela montre bien qu'au bout d'un certain temps, surtout si l'on n'écoute pas son corps, l'être humain est incapable de discerner les odeurs indicatrices de toxicité pour son organisme et peut s'empoisonner sans s'en rendre compte.

Le goût doit être flatté, non par les exhausteurs et arômes en tout genre, mais par l'aliment sous sa forme la plus simple.
On peut se retrouver au paradis en dégustant une simple salade (si, si) ! Mais un aliment qui a conservé sa saveur, cela devient rare à cause de l'appauvrissement des sols et des ajouts en engrais, pesticides et autres chimies en tout genre.
Méfiez-vous des ajouts en sucres, sels qui flattent et trompent vos papilles. Si vous êtes habitué au goût naturel d'un aliment, vous ne pourrez cependant pas être leurré ! Ne remarquez-vous pas que toutes les patisseries, viennoiseries, jus de fruits...sont trop sucrés ? et les fromages, les viandes, plats industriels préparés, bien trop salés ? Un plat transformé devient sans saveur...d'où la nécessité pour les industriels de rajouter ces exhausteurs. Mais votre corps, lui, n'apprécie pas forcément, même si vos papilles en redemandent ! Pourquoi tricher ?

Je rassemblerai les deux  sens que sont l'ouïe et le toucher car ils s'associent pour apprécier la texture d'un aliment : quand une feuille de salade craque sous la dent, quand la chair d'un fruit fond dans la bouche, cela crée un ensemble harmonieux. C'est pourquoi il est intéressant d'associer des textures différentes dans vos assiettes afin de solliciter tous ces sens.
Pour choisir un fruit ou un légume, on va utiliser le toucher (est-il ferme, donc frais ? ou mou et trop vieux pour être nourrissant ?) et l'ouïe pour savoir si un fruit (la pastèque par exemple) sonne creux ou plein.
L'ouïe peut mettre l'eau à la bouche comme dans le réflexe de Pavlov. Il suffit que vous entendiez un son à chaque fois que vous allez manger pour qu'à la fin ce seul son suffise à vous mettre en appétit. Cela me fait penser au craquement de la baguette fraiche que je mangeais enfant tous les dimanches durant nos vacances....heureusement aujourd'hui le goût est venu à mon secours car une baguette, il faut bien l'avouer, a le goût...du vide !

La nature a pensé à tout et nous a donc doté d'un..sixième sens ! A nous de l'utiliser plus souvent pour savoir ce qui est bon ou nocif pour nous.

Pour savoir si un aliment est de qualité de nos jours, il faut souvent passer par un "label", qui n'est pourtant pas un gage de garantie.
C'est quoi exactement un aliment de qualité ? 

C'est un aliment qui a pu poussé dans un environnement sain, dénué de toute chimie, dans le respect de sa nature.
C'est un aliment qui n'a pas été stocké des jours, voire des semaines, dans des endroits réfrigérés et qui n'a pas été transporté pendant des jours afin qu'il arrive dans votre assiette.
C'est un aliment qui n'a pas subi de transformation génétique sous prétexte qu'il se conserve mieux ou se défend mieux contre les intempéries !
C'est un aliment qui a été nourri d'amour par le cultivateur.
C'est un fruit qui vient juste d'être cueilli ou un légume qui vient d'être extrait de la terre.
C'est une graine oléagineuse qui est préservée jusqu'au bout de la lumière et la chaleur pour éviter qu'elle ne rancisse et dont on veillera à réactiver les enzymes avant de la consommer.
C'est une huile végétale qui n'a pas subi 6 stades de transformation (dont la carbonisation) mais a été extraite à froid directement, sans être chauffée.
C'est un aliment qui n'a pas été stocké sous la chaleur des néons des grands magasins pendant des jours ou laissé à la chaleur du soleil en attendant d'être mis en rayon...

On entend souvent parler d'aliments vivants. Parce que justement cela manque dans les assiettes au quotidien.
Un aliment vivant ne doit pas être confondu avec un aliment cru. Car une salade qui a été traitée, qui est restée sur un étalage plusieurs jours après sa cueillette, n'a rien de vivant.
Un aliment vivant, c'est un aliment qui a conservé son activité enzymatique. Celle ci permet à nos organismes de récupérer les nutriments dont ils ont besoin. Or les enzymes ne supportent pas une chaleur supérieure à 42, voir 45 °C. Autant dire que tout ce qui cuit dans un four à 180 °C n'a pas de qualité nutritionnelle. Cela remplit l'estomac, fait travailler les intestins, les reins et le foie. Il y a au moins un intérêt : ce sont les fibres des légumes pour le transit.

Il est donc indispensable de veiller à avoir au moins un aliment vivant à chacun de vos repas :

Il existe des méthodes, comme la marche afghane, qui permettent de se nourrir tout en respirant et en marchant. Sans aliment solide. Car en respirant, nous absorbons des particules lumineuses dont nos cellules sont friandes et se nourrissent.
Ainsi, respirer à un certain rythme, en marchant dans la nature (de préférence car l'air y est normalement meilleur), cela comble les besoins du corps qui se trouvent énergétisé, vitalisé. Ce qui explique que certaines personnes arrivent à peu, voir parfois pas manger sans éprouver la faim et surtout en gardant un corps en pleine santé.
Mais cela s'apprend et surtout on ne peut forcer le corps. Ce genre de respiration demande de la conscience et ne sera efficace que si vous êtes apaisé intérieurement. Ainsi une longue marche aura plus de chance de vous donner satisfaction, à condition de mettre votre mental en mode "off".

Quoi qu'il en soit, la marche dans la nature a tellement de vertus qu'elle devrait être inclue dans le quotidien de chacun...en fonction bien sûr du lieu où l'on se trouve. Même si ce n'est possible que le week-end, cela permet de se reconnecter aux énergies de la terre, elles aussi indispensables pour rester en pleine forme.

Il m'est arrivé d'entendre des personnes, surchargées de travail, dire "je n'ai pas le temps". Alors, c'est un choix de mettre le travail avant soi, mais ce n'est qu'un choix. Le corps a besoin d'être respecté et entendu et si vous ne lui accordez pas de temps parce que "vous n'avez vraiment pas le temps", il saura vous en procurer, même si cela doit engendrer de la souffrance. N'attendez pas qu'il prenne la décision à votre place !

Ce sur quoi vous portez votre attention, c'est ce qui vous nourrit !
Alors, en toute honnêteté avec vous-même, de quoi vous nourrissez-vous chaque jour ? Qu'est-ce qui attire votre attention régulièrement ? Qu'écoutez-vous ? Que regardez-vous ? Que lisez-vous ? De qui vous entourez-vous et quelles sont vos sujets de conversations ?
Avec quelles pensées en tête allez-vous vous coucher ? Chaque pensée est une vibration qui impacte sur votre humeur, votre comportement. Veillez à vous endormir après avoir pris soin de vous nourrir de bonnes vibrations (une balade dans la nature si c'est possible, une lecture inspirante ou une musique aux vibrations élevées). La qualité de votre sommeil dépend de cette préparation intérieure.

La nature nourrit l'être par sa beauté, ses parfums multiples, les chants des oiseaux et le son du vent dans les feuilles, la caresse d'une brise ou la chaleur d'un rayon de soleil, le contact avec le tronc d'un arbre ou en observant une fleur.

Si vous restez entre quatre murs à longueur de journée, comment voulez-vous que votre corps reçoive la vibration de la vie ?
Nous sommes tellement entourés de rayonnement électro-magnétiques qu'il est indispensable, pour votre survie, de vous aménager des moments dans la nature, de prendre le temps de vous reconnecter à la terre qui vous nourrit, aux arbres qui vous apportent l'oxygène dont vous avez besoin pour respirer, aux animaux qui vous enseignent comment vivre le moment présent.
Ce qui entretient la vie, c'est ce qui nourrit votre coeur et non votre mental ! Des connaissances livresques, cela ne nourrit qu'une seule chose : l'ego ! Seul le vécu, l'expérience, le ressenti nourrissent votre âme et votre coeur. C'est ce genre de "nourriture" qui vous fait grandir et vous fait devenir un adulte conscient.

Une personne qui se donne du temps, de l'attention, de la bienveillance et l'amour de soi (rien à voir avec  le narcissisme bien sûr ;-) )  est une personne qui ne ressent plus le "vide" intérieur et peut à son tour, par son sourire, par sa présence, par ses paroles, nourrir les autres de cette vibration d'amour.
Une personne bien avec elle-même ne cherche plus à combler  ses "manques" par une nourriture souvent nocive pour son corps (sucres, alcool...).
Nous avons besoin d'en être conscient et de développer des relations saines les uns avec les autres afin de se sentir comblé !